Riff, roulement de batterie, ligne de guitare jangly et attaque vocale de Wendy Morgan : "Six weeks gone and not a word / This means the end". Waiting For The Winter, quintessence de pop parfaite célébrée au sein de diverses compilations depuis sa naissance en 1989.
On peut se faire écho du chroniqueur d'All Music Guide : "The Popguns' failure to rule the charts remains a mystery". Ils ne manquaient pourtant pas de munitions de gros calibre. Avec des chansons aussi brillantes que Lanslide, Because He Wanted To, Still a World Away ou Someone You Love, leurs deux premiers albums restent parmi les meilleurs de la scène indie du début des 90's comme le montre l'excellente compilation "Another Year, Another Address" publiée dix ans plus tard par Cherry Red. Urgence, énergie, guitares excitantes rivalisant avec le chant magistral de Wendy. Des coups d'éclat pas perdus pour tout le monde tant la patte du quintet se fit ensuite entendre chez des groupes tels que Velocity Girl.
2012 et 2013 virent leur retour discret sur scène, jusqu'à une prestation londonienne époustouflante à l'occasion du festival Scared To Get Happy. C'est avec le souvenir de cette démonstration en tête que nous avons choisi de les inviter, et il ne fut pas nécessaire de croiser les doigts longtemps grâce à leur réponse aussi rapide qu'enthousiaste. Clin d’œil à l'histoire : alors que leurs premiers morceaux furent écrit en France aux alentours de 1986, les Popguns n'avaient jamais eu l'opportunité d'y jouer jusqu'ici. Une injustice bientôt réparée avec leur concert du 8 février prochain en compagnie de Just Handshakes. "Seventeen years gone and not a word"... mais ce n'était pas terminé. Les retrouvailles n'en seront que meilleures.
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