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L'association parisienne Another Sunny Night vous souhaite la bienvenue sur son blog. Notre but est de promouvoir et diffuser l'indie pop dans nos contrées.

jeudi 15 juillet 2010

Who are you?

Comme vous l'aurez sans doute noté, le nom de notre association est une subtile référence au groupe britannique de monsieur Harvey Williams, aka Another Sunny Day.
Mais si, enfin:



Ou bien une très subtile référence par le truchement d'une autre référence, c'est à dire la chanson "Another Sunny Day" par Belle and Sebastian. Elle- même inspirée de monsieur Harvey Williams.
Vous devez commencer à voir où nous voulons en venir, c'est à dire à des mélodies graciles, des arpèges cristallins ( expression obligatoire quand on parle d'indie pop , même si le côté "cristallin enregistré sur un 4-piste en fin de vie" ne sonne pas si cristallin que ça au final), bref de la jangle pop, de la tweepop, de la pop "C86".
Sinon, John Peel a aussi utilisé le terme "shambling" pour décrire ces chansons où l'abilité à composer mélodies entêtantes et "la la la" ensoleillés et mélancoliques à la fois prime sur les capacités techniques à placer un solo de guitare composé de 57 notes. De la POP, quoi. Mais de la pop faite avec les moyens du bord-généralement restreints. De la pop marquée dans son éthique et son esthétique DIY par les mouvements punk et (surtout) post- punk. De la pop souvent dénigrée comme une "revolt into childhood", une révolte d'étudiants ou de bibliothécaires qui refusent de grandir et où toutes les filles ont des petites barrettes mignonnes dans les cheveux et les garçons des lunettes type NHS.
Certes ce n'est pas entièrement faux. Admettons. Mais ce micro mouvement (qui connait une certaine renaissance depuis le début des années 2000, et qui n'est pas vraiment UN mouvement de toute façon, mais une convergences de petits mouvements) est aussi à la base influencé par le socialisme, le féminisme, l'anticapitalisme (si si, renseignez-vous donc sur Sarah Records, tiens. Ou sur le groupe McCarthy). Il a d'ailleurs comme par hasard pointé le bout de son nez dans la Grande-Bretagne de Thatcher. Beaucoup de groupes sont composés de filles (et non de potiches) et pas trop de mâles à fort potentiel viril. Les réseaux de distribution sont (en général) en dehors des grands circuits, indépendants.
En gros, pas besoin de hurler pour montrer qu'on aimerait bien être ailleurs.

BREF. Si tout cela ne vous dit toujours rien, vous pourrez combler vos lacunes grâce à Another Sunny Night, si vous lisez les messages qui vont suivre.

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